Bienvenue dans le captivant univers de la plongée scientifique, une exploration des mystères sous-marins qui transcende les horizons de la simple plongée loisirs. Dans cet article, je précise les raisons pour lesquelles la formation de plongée scientifique, notamment l'indispensable "mention B", peut constituer un périple transformateur, mettant en lumière les opportunités épanouissantes qui s'offrent aux plongeurs certifiés.

Les profondeurs inexplorées de la plongée scientifique

La plongée scientifique va bien au-delà d'une simple aventure plongée, incarnant une quête incessante de découvertes. Au-delà du plaisir récréatif, elle se transforme en une expérience immersive capable de débloquer des carrières et des expéditions inattendues.

La mention B : clé des abysses scientifiques

Au cœur de cette exploration réside la précieuse "mention B". Cette certification hyperbare, bien au-delà d'une simple accréditation académique, devient la clé ouvrant les portes d'un vaste monde d'opportunités, notamment dans les domaines de la biologie marine et de l'océanographie.

L'itinéraire fascinant d'un plongeur scientifique

Explorer l'itinéraire d'un plongeur scientifique, c'est comprendre comment cette formation peut métamorphoser une passion en une carrière florissante. Du rôle de simple plongeur à celui de chercheur engagé, le plongeur scientifique certifié peut naviguer entre des rôles variés, créant ainsi une trajectoire aussi profonde que les océans explorés.

Les avantages inattendus de la mention B

Devenir un plongeur scientifique certifié n'est pas simplement une carte de plus, mais un investissement dans la polyvalence professionnelle. des opportunités de participation à des projets de recherche indépendants, de collaboration avec divers laboratoires, voire d'enseignement des principes de la plongée scientifique s'ouvrent, faisant de cette certification un atout précieux sur le marché du travail.

Financements et soutiens sous-marins

Bien que la formation puisse être exigeante, des opportunités de financement et de soutien émergent également. Des organisations dédiées à la préservation marine offrent des bourses et des subventions pour alléger le coût de cette formation, rendant ainsi la plongée scientifique plus accessible. Vous pouvez aussi obtenir des financements France Travail ou AFDAS par exemple les organismes de formation étant certifiés Qualiopi, comme c'est le cas d'Aquadomia.

L'expérience intensive : un programme complet

La formation de plongée scientifique représente une plongée profonde dans l'inconnu, sculptant non seulement des compétences en recherche, mais également des compétences en sauvetage, en plongée avec nitrox, et bien plus encore. Cette polyvalence de certifications fait de cette formation un investissement complet dans le développement professionnel du plongeur.

Témoignages de réussite des profondeurs

Des réussites inattendues émergent du parcours d'un plongeur scientifique. Des opportunités d'emploi passionnantes, des missions de recherche stimulantes, et même des rôles éducatifs attestent de l'impact significatif de cette certification, transformant les compétences acquises en un témoignage vivant de la préparation intensive offerte par la formation de plongée scientifique.

La formation plongeur pro mention B : plonger dans l'inconnu avec assurance

La formation de plongée scientifique transcende les notions conventionnelles de plongée récréative. Elle offre une vision inégalée du monde sous-marin, ouvrant des opportunités professionnelles uniques et façonnant l'avenir des plongeurs certifiés dans les profondeurs inexplorées de la recherche océanographique. La plongée scientifique devient ainsi un voyage inoubliable vers l'inconnu, une aventure transformant non seulement la carrière mais aussi la vie sous-marine.

Le déroulé d'une formation scaphandrier mention B

Explorer le monde sous-marin en tant que plongeur scientifique scaphandrier mention B

Découvrir les profondeurs de la plongée scientifique en tant que professionnel implique toute opération sous-marine menée à l'appui de la science. Classée dans la catégorie de la plongée professionnelle en France et à l'échelle mondiale, cette pratique englobe les activités effectuées dans le cadre d'un emploi, que ce soit au sein d'une entreprise, en tant que service ou à des fins lucratives. Elle vise à mener des recherches scientifiques professionnelles, à gérer les ressources naturelles, ou encore à conduire des projets de recherche à des fins éducatives. Un large éventail d'organisations, telles que des universités, des agences gouvernementales, des sociétés de conseil et des ONG, mène ces opérations de plongée.

Les plongeurs scientifiques sont avant tout des scientifiques, puis des plongeurs. Principalement composée de biologistes marins et de géologues, cette communauté peut également inclure des professionnels issus de disciplines variées telles que l'archéologie, l'ingénierie sous-marine et le journalisme scientifique. Utilisant la plongée autonome comme outil d'étude, ces plongeurs collectent des données essentielles à leur domaine. Bien que certains projets accueillent des plongeurs sans diplôme scientifique, la plupart exigent généralement un diplôme ou un diplôme de troisième cycle dans une discipline connexe.

Si vous êtes scientifique ou aspirez à le devenir, et que la conservation sous-marine, la vie sur les récifs coralliens, les calottes polaires, les effets du changement climatique sur la biologie marine ou la migration des requins-baleines vous passionnent, la plongée scientifique peut être votre voie idéale.

Les missions variées du plongeur scientifique mention B

Les missions de la plongée scientifique, notamment celles effectuées dans le cadre de la mention B, couvrent toutes les branches de la science étudiées sur terre, transposées sous la mer. Biologie, botanique, géologie, physiologie, chimie, et bien d'autres disciplines sont explorées. Les tâches englobent une diversité impressionnante, comprenant la photographie et la vidéographie sous-marines, la collecte de spécimens ou les mesures in situ, les relevés sous-marins, le carottage benthique, ainsi que le déploiement et l'entretien de l'équipement.

Photographie sous-marine Cette technique, réalisée à l'aide de photographies numériques sous-marines haute résolution de type SLR, vise à mieux illustrer des événements ou des processus et à permettre une analyse approfondie.

Collecte de spécimens ou mesures in-situ Les plongeurs sont privilégiés pour minimiser l'impact environnemental en effectuant la collecte de spécimens sous-marins ou en réalisant des mesures in situ, évitant ainsi le recours à des méthodes de collecte en surface.

Vidéo sous-marine en plongée La vidéo sous-marine est utilisée pour construire des analyses à long terme des événements, en stockant les images de manière autonome ou en les transmettant à la surface par des ombilicaux. Elle nécessite souvent l'utilisation du time-lapse et peut être réalisée de nuit grâce aux caméras infrarouges. Les plongeurs jouent un rôle essentiel dans le positionnement précis des caméras.

Étude sous-marine Les études sous-marines menées par des plongeurs visent à quantifier des communautés biologiques ou des espèces uniques dans des zones spécifiques.

Mosaïquage vidéo Cette technique permet d'obtenir des visualisations à grande échelle des zones du fond marin en utilisant des caméras vidéo numériques sur un appareil coulissant sous l'eau. Les plongeurs contribuent à entretenir l'équipement sous l'eau.

Carottage benthique Les plongeurs sont essentiels pour le carottage manuel, permettant une précision dans la localisation des carottes tout en minimisant la perturbation, que ce soit pour l'analyse des polluants ou pour évaluer la communauté biologique du benthos.

Les conditions dans lesquelles les plongées scientifiques se déroulent peuvent varier de la glace de l'Arctique ou de l'Antarctique aux récifs coralliens tropicaux, avec des défis potentiels tels que des conditions de visibilité nulle et la plongée en eau bleue en pleine mer. Les plongeurs scientifiques doivent être qualifiés et expérimentés pour se concentrer sur le travail, assurer une collecte précise des données et exécuter en toute sécurité les tâches requises, quels que soient les environnements.

Responsabilités, défis et récompenses du plongeur scientifique mention B

Les responsabilités d'un plongeur scientifique varient, allant du rôle de coordinateur en charge d'une équipe à celui de membre de l'équipe de plongeurs. La gestion des tâches, la prise en compte de la santé et de la sécurité au travail, ainsi que la concentration sur la collecte précise des données sont au cœur de leurs responsabilités. Les conditions de plongée peuvent être extrêmes, de l'Arctique à l'Antarctique en passant par les tropiques...

Un exemple de programme de formation mention B classe 2

Avec la mention 2B médias/sciences, devenez scaphandrier pour effectuer des interventions jusqu’à 50 mètres de profondeur. Un apprentissage comprenant des mises en situation appliquées à ces deux spécialités que sont la prise de vue sous-marine et les interventions scientifiques. Plongées effectuées sur des ateliers dans l’archipel du Frioul et à proximité du parc des calanques.

Cette formation scaphandrier 2B vous permet de devenir classé 2 Mention B, reconnu par le Ministère du travail, et de pouvoir effectuer tout types d’interventions immergées

Programme de formation type sur 10 jours

Jour 1/2  -théorie procédure hyperbare – mise en situation chantier hyperbare 12-20 M : COH, binôme opérateur fond autonomes – Installation chantier, secours, orientation, levage, gestion des paramètres de plongée MT92 –

Jour 3/4/5  -mise en situation chantier hyperbare 20-30 M- binôme opérateur fond autonomes

Jour 6 à 10  -mise en situation chantier hyperbare 30-50 M- binôme opérateur fond autonomes

Types de chantiers réalisés durant la formation

Prise de vues pour représentation de la faune - Recensement avec la méthode des transects et des quadrillages - Mise en place - Déplacement d'objets de balisages de chantiers d'observations - Utilisation de divers outils de communication avec la surface - Optimisation de la décompression à l'oxygène pur

Plongée Scientifique : Une Conversation Avec Sandrine Ruitton

Par Vincent de l'école de plongée Aquadomia

Ce soir, nous avons l'honneur d'accueillir Sandrine Ruitton, enseignante-chercheuse à l'Université de Marseille et spécialiste de l'écologie marine. Sandrine et moi-même nous sommes rencontrés il y a déjà 22 ans lors d'un voyage en mer Rouge, en tant que touristes passionnés par la plongée. Aujourd'hui, notre discussion portera sur la plongée scientifique, un domaine qui fascine de nombreux passionnés et qui prend une place de plus en plus importante.

Début d'une Passion : La Rencontre avec la Plongée

Vincent : Sandrine, pour commencer, peux-tu nous parler de tes débuts dans la plongée et comment cette passion t'a conduite vers la recherche scientifique ?

Sandrine : J'ai commencé à plonger vers l'âge de 17-18 ans, pendant mes vacances au bord de la mer. La plongée est rapidement devenue une véritable passion, et j'ai décidé de l'associer à mon intérêt pour la biologie. J'ai commencé mes études en biologie et me suis orientée vers l'océanographie, tout en continuant à plonger régulièrement. Mes premières plongées scientifiques ont eu lieu vers l'âge de 24 ans, marquant le début d'une aventure qui dure depuis près de 30 ans.

La Vie d'une Enseignante-Chercheuse en Écologie Marine

Vincent : En tant qu'enseignante-chercheuse, comment décrirais-tu ton métier au quotidien ?

Sandrine : Mon métier est divisé entre l'enseignement à l'université, qui occupe une partie importante de mon temps, et la recherche scientifique. Mon laboratoire, l'Institut méditerranéen d'océanologie, regroupe des activités variées liées à l'océanographie, de la physique à la génétique. En tant qu'écologiste marine, je m'intéresse particulièrement à la collecte de données sur le terrain. Cela peut impliquer des plongées sous-marines, mais la majorité des biologistes marins ne passent pas nécessairement beaucoup de temps dans l'eau. Beaucoup effectuent des missions en bateau pour des prélèvements et des mesures.

Plongée Scientifique : Une Petite Communauté d'Explorateurs

Vincent : La plongée scientifique semble être une discipline qui fait rêver, mais elle est aussi souvent méconnue. Peux-tu nous en dire plus sur la réalité de cette pratique au sein de la communauté des biologistes marins ?

Sandrine : En effet, la plongée scientifique est pratiquée par une petite fraction des biologistes marins. Sur environ 200 personnes dans mon laboratoire, seuls 10 à 15 sont des plongeurs réguliers. Cependant, malgré leur nombre restreint, les plongeurs scientifiques jouent un rôle essentiel dans la collecte de données de terrain nécessaires à nos recherches en écologie marine.

L'Évolution de la Plongée Scientifique au Fil des Années

Vincent : Comment as-tu vu évoluer la plongée scientifique au cours de ces dernières décennies ?

Sandrine : La plongée scientifique a connu des évolutions notables. Au fil des ans, de nouvelles technologies et méthodes ont émergé, facilitant la collecte de données sous-marines. Cependant, la demande de données de terrain reste constante, ce qui nécessite toujours la présence de plongeurs scientifiques. La plongée scientifique continue d'être une discipline passionnante et essentielle pour la compréhension de nos écosystèmes marins.

La Plongée Scientifique, Entre Passion et Rigueur

Vincent : Merci, Sandrine, de partager avec nous ton expérience et ta passion pour la plongée scientifique. C'est fascinant de voir comment une passion personnelle peut se transformer en une carrière dédiée à la compréhension de notre environnement marin.

Vincent : Merci, Sandrine, pour ces détails passionnants sur ton implication constante dans la plongée scientifique. Effectivement, la diversité de tes missions, de la collecte de données sur les algues invasives à l'exploration des récifs artificiels, est fascinante. Peux-tu nous en dire plus sur ce travail spécifique lié aux algues invasives à Marseille ?

Sandrine : Absolument, Vincent. Nous concentrons actuellement nos efforts sur une algue brune invasive appelée Rugulopteryx okamurae. Cette algue a proliféré dans certaines zones de Marseille, notamment autour de l'île Maïre et la côte de Callelongue. Nous effectuons des suivis saisonniers et des prélèvements pour mieux comprendre son impact sur l'écosystème local. Si des plongeurs loisir ont des observations à partager, nous les encourageons vivement à le faire, car cela contribue grandement à notre compréhension de la distribution de cette espèce.

Vincent : C'est vraiment intéressant de voir comment la collaboration entre plongeurs scientifiques et plongeurs loisir peut enrichir nos connaissances sur l'environnement marin. En parlant de collaboration, tu as mentionné la réglementation stricte entourant la plongée scientifique. Peux-tu nous en dire plus sur ces règles et sur la façon dont elles influent sur vos opérations sous-marines ?

Sandrine : En effet, la plongée scientifique est soumise à une réglementation rigoureuse. Cela inclut des exigences strictes en matière de formation, de visites médicales et de protocoles de sécurité. Les plongées sont également planifiées avec précaution, en tenant compte des conditions météorologiques et des disponibilités des moyens marins du laboratoire. Chaque plongeur scientifique est accompagné par d'autres plongeurs, qu'il s'agisse de collègues chercheurs ou de membres du service de plongée du laboratoire.

Vincent : Les aspects logistiques de la plongée scientifique semblent être aussi cruciaux que les opérations sous-marines elles-mêmes. En parlant de logistique, tu as évoqué l'utilisation du recycleur en plongée. Comment cette technologie influence-t-elle vos missions et quel est son rôle dans le milieu professionnel scientifique ?

Sandrine : Actuellement, l'utilisation du recycleur en plongée scientifique est relativement limitée. Environ une dizaine de mes plongées annuelles se font avec un recycleur. Cela s'explique par le fait que certaines plongées ne nécessitent pas cette technologie, que nous sommes encore peu nombreux à l'utiliser, et que la réglementation stricte encadre son utilisation. Néanmoins, l'objectif est d'accroître son utilisation à l'avenir, car le recycleur offre des avantages en termes de discrétion vis-à-vis de la faune marine et de durée d'immersion.

Vincent : C'est fascinant de voir comment la technologie évolue même dans le cadre de la plongée scientifique. Enfin, pour conclure, peux-tu nous donner un aperçu des autres projets sur lesquels tu travailles actuellement et de leur importance dans la compréhension de l'écosystème marin ?

Sandrine : Bien sûr, Vincent. Outre notre travail sur les algues invasives, nous menons régulièrement des plongées sur les récifs artificiels. Ces structures créées par l'homme sont essentielles pour étudier la biodiversité marine, la colonisation des espèces, et contribuent à la restauration des écosystèmes. Nous sommes également impliqués dans des projets liés à la qualité de l'eau, à la génétique des espèces marines et à l'impact du changement climatique sur les écosystèmes côtiers.

Vincent : C'est vraiment fascinant, Sandrine, de voir comment tu as pu détecter ces espèces envahissantes grâce à ton expérience et à ta faculté d'observation aiguisée. Ces découvertes doivent avoir des implications importantes pour la gestion de la biodiversité et la compréhension des changements écologiques. Avant de parler d'autres projets, peux-tu partager une de ces découvertes marquantes ?

Sandrine : Absolument, Vincent. Une des découvertes qui m'a particulièrement marquée concerne l'observation d'une espèce envahissante appelée Lobophora variegata. C'est une algue brune qui a été détectée pour la première fois sur les côtes méditerranéennes françaises il y a quelques années. Cette algue est originaire des mers tropicales et subtropicales et son apparition dans nos eaux est un signe inquiétant des changements climatiques et des activités humaines.

Vincent : C'est effectivement préoccupant de voir ces espèces envahissantes s'installer dans des zones où elles n'étaient pas présentes initialement. Comment cela influence-t-il vos projets de recherche et la gestion des écosystèmes ?

Sandrine : Eh bien, la découverte d'espèces envahissantes nous pousse à approfondir nos recherches sur leur comportement, leur impact sur les écosystèmes locaux et les mesures possibles pour limiter leur expansion. Cela demande une vigilance accrue et des actions de suivi régulières pour mieux comprendre comment ces espèces interagissent avec la faune et la flore indigènes. De plus, cela renforce l'importance de sensibiliser le public et les autorités aux risques associés aux introductions non naturelles d'espèces.

Vincent : C'est un sujet crucial, et il est impressionnant de voir comment la plongée scientifique permet de détecter ces changements écologiques majeurs. Revenons maintenant aux autres projets sur lesquels tu travailles actuellement.

Sandrine : Bien sûr. Outre notre travail sur les récifs artificiels et les algues invasives, nous sommes également impliqués dans des études sur la qualité de l'eau dans différentes zones côtières. Cela inclut la surveillance des paramètres physico-chimiques, la mesure des concentrations de polluants et l'évaluation de l'impact des activités humaines sur la santé des écosystèmes marins. Ces projets sont essentiels pour mieux comprendre les pressions environnementales et contribuer à la gestion durable de nos zones côtières.

Vincent : C'est un aspect crucial de la recherche, surtout compte tenu des enjeux environnementaux actuels. Merci, Sandrine, de partager ces informations passionnantes sur tes projets et découvertes. Avant de conclure, as-tu des conseils ou des encouragements pour ceux qui pourraient être intéressés par la plongée scientifique ou la recherche marine ?

Sandrine : Absolument. Pour ceux qui sont passionnés par la mer et la biodiversité marine, je dirais de suivre cette passion avec détermination. La plongée scientifique offre une perspective unique sur le monde sous-marin, et chaque plongée peut révéler des aspects fascinants de la vie marine. N'ayez pas peur de vous engager dans des projets de recherche, de participer à des initiatives de préservation marine et de partager vos observations. Ensemble, nous pouvons contribuer à la conservation des océans et à la compréhension de leur fragilité.

Vincent : Merci beaucoup, Sandrine, pour cette conversation enrichissante. Ta passion pour la plongée scientifique et ton engagement envers la préservation des écosystèmes marins sont vraiment inspirants. Nous te souhaitons beaucoup de succès dans tous tes projets futurs.

"GOSMED : Un Programme de Recherche pour la Préservation des Océans"

La préservation des écosystèmes marins est une préoccupation croissante, et Sandrine Ruitton, chercheuse passionnée a consacré son expertise à comprendre et résoudre certains problèmes cruciaux liés à la pêche. Dans cette interview, elle partage son expérience et ses travaux, mettant en lumière son programme de recherche, GOSMED, axé sur la récupération des engins de pêche perdus.

Le constat alarmant de l'impact sur les écosystèmes :

En 2015, Sandrine Ruitton a identifié un problème majeur dans les écosystèmes marins : l'impact significatif des engins de pêche perdus, tels que filets, chaluts, fils et plombs, abandonnés par des pêcheurs professionnels et amateurs. Bien que cet impact ait été souvent mentionné dans des publications scientifiques, il manquait une quantification précise de la situation. C'est ainsi qu'est né le programme GOSMED.

Objectif de GOSMED :

GOSMED vise à recueillir un maximum de signalements sur les engins de pêche perdus, développant un indicateur permettant de mesurer leur impact sur les écosystèmes marins. Ce programme facilite également la prise de décisions par les gestionnaires en matière de retrait ou de conservation des engins, en priorisant les actions pour maximiser l'efficacité.

Science participative et collaboration avec les plongeurs de loisirs :

Sandrine Ruitton souligne l'importance de la science participative dans son programme. Les plongeurs de loisirs sont invités à signaler les engins de pêche perdus en utilisant le site de GOSMED. Cette collaboration étendue permet d'étendre la portée du programme et de collecter des données sur une échelle plus vaste.

Sciences participatives et plongée scientifique :

Au cours de l'interview, Sandrine Ruitton explore également la dimension de la plongée scientifique. Elle explique que les plongeurs scientifiques peuvent opérer à différents niveaux, depuis l'application de protocoles de terrain simples jusqu'à la conception et à la mise en œuvre de programmes de recherche complets. La rigueur et la discipline sont essentielles pour que la plongée scientifique soit fructueuse.

Illustration avec le GEMME :

Sandrine Ruitton partage son expérience avec le GEM (Groupe d'Étude du Mérou), une association opérant des comptages de mérous dans diverses zones de la Méditerranée. Elle souligne la nécessité de former des plongeurs professionnels pour appliquer des protocoles précis, garantissant la collecte de données fiables pour les scientifiques.

Conclusion :

GOSMED, avec son approche novatrice et collaborative, offre une lueur d'espoir pour la préservation des écosystèmes marins. Sandrine Ruitton encourage la participation de tous, plongeurs de loisirs compris, dans cette mission vitale pour l'avenir de nos océans. En fin de compte, la science participative et la plongée scientifique émergent comme des outils essentiels pour relever les défis de la préservation marine.

Faites le grand saut de la plongée scientifique avec Aquadomia !

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