Equipement de plongée : critères de choix.
Comme chaque année, je change de matériel de plongée, toujours pour du matériel Beuchat qui est le partenaire matériel Aquadomia.com et c'est l'occasion de vous rappeler quelque criètres pour choisir votre matériel de plongée.
Choisir son masque de plongée :
Un masque adapté permet d’avoir une vision parfaite sous l’eau. De plus, son volume et son design sont spécialement étudiés pour faciliter l’équilibrage de la pression par le nez.
Les masques de plongée à un verre (mono-verre), offrent un champ de vision très dégagé, tandis que les masques à deux verres présentent un volume intérieur plus faible facilitent la manœuvre d’équilibrage par le nez. Les bi verres peuvent être équipés de verres correcteurs à votre vue.
Le confort et l’ergonomie du masque de plongée sont également essentiels pour vous garantir une expérience optimale sous l’eau. Privilégiez les jupes en silicone, dont sont équipés quasiment tous les masques de plongée modernes, pour leurs qualités de souplesse et d’étanchéité. Si les jupes transparentes sont plus esthétiques, les jupes noires évitent les reflets latéraux. Le masque doit épouser naturellement le visage, sans provoquer de gêne : il faut donc l’essayer. Pour tester à la fois l’adhérence et le confort, appliquez le masque sur le visage sans utiliser la sangle pour le maintenir, et en faisant attention à ne pas glisser de cheveux à l’intérieur. Inspirez ensuite par le nez : si le masque est à votre taille, il doit tenir tout seul comme une ventouse et ne se détacher que lorsque vous expirez.
Choisir ses palmes de plongée
Les palmes permettent de nager efficacement en économisant la dépense énergétique. Les principaux critères de choix d’une palme de plongée sont le confort du pied et les qualités de propulsion, à adapter à votre niveau, au type de plongée et à votre style de palmage.
Pour le confort du pied, les palmes chaussantes, dotée d’un chausson ergonomique souple, sont idéales pour maintenir sans serrer et bien transférer la puissance à la voilure. Elles doivent s’essayer debout, et si vous portez en plus un chausson néoprène pour vous protéger du froid, optez pour une taille au-dessus de la vôtre. Les palmes réglables se portent obligatoirement avec un bottillon en néoprène. Lors de l’essayage, toujours debout, la semelle ne doit pas dépasser de plus de 5 cm au niveau du talon.
Choisir sa combinaison de plongée
Les vêtements de plongée servent à protéger le plongeur du froid. L’hypothermie est un des principaux dangers sous l’eau, et peut se produire même en eaux chaudes (>24°C), car en milieu aquatique, la déperdition de chaleur est plus importante que dans l’air. La température de la mer sur le site de plongée est donc le premier critère de choix.
Les combinaisons de plongée humides en néoprène enferment une fine couche d’eau entre le corps et le revêtement : réchauffée au contact du corps, elle permet à l’organisme de maintenir sa température. Disponible en épaisseur 3 mm pour les plongées en eaux chaudes, et 5 mm et 7 mm pour les sorties en eaux tempérées ou froides, il faut les choisir ajustées pour une meilleure protection, sans pour autant être serré.
Les combinaisons humides existent en version shorty et monopièce pour les eaux chaudes, et deux-pièces et monopièce avec ou sans cagoule pour les eaux tempérées ou froide, à compléter si nécessaire avec un sous-vêtement à cagoule, une surveste shorty avec ou sans cagoule. L’isolation de la tête est particulièrement importante : même en eaux tempérées, on peut perdre jusqu’à 30% de la chaleur corporelle par la tête !
Les combinaisons semi-étanches offrent une protection renforcée contre le froid en limitant les entrées d’eau. Ce sont les favorites des plongeurs méditerranéens, notamment italiens et espagnols. Elles sont recommandées pour les plongées profondes ou multiples.
Les combinaisons étanches, protègent totalement le corps du plongeur du contact de l’eau. Idéales pour les plongées longues, en eaux froides ou à grande profondeur, elles sont le plus souvent réservées aux plongeurs confirmés car leur utilisation nécessite une certification et un entrainement spécifiques.
Des gants et des bottillons spécifiques permettent d’assurer l’isolation thermique et la protection du plongeur.
Choisir son gilet stabilisater de plongée
Le gilet stabilisateur sert, comme son nom l’indique, à ajuster la flottabilité du plongeur : gonflé en surface, il sert de bouée pour se maintenir facilement hors de l’eau, et plus ou moins rempli d’air en fonction de la profondeur sous l’eau, il permet d’évoluer en apesanteur et de contrôler la remontée. Par ailleurs, le stab accueille et supporte la ou les bouteilles de plongée fixées dans le dos du plongeur.
Le gilet de stabilisation est connecté à la bouteille par un tuyau, le Direct System, qui se branche sur le premier étage du détendeur, et permet en actionnant l’inflateur et la purge de le gonfler et de le dégonfler selon les besoins. Le stab est également équipé de purges hautes et basses, permettant un dégonflage rapide.
Pour ma part j'ai 2 gilets, un pour les voyages, léger dans le sac de plongée mais bien équipé avec de vrais anneaux et de vraies poches zippées et poches à plomb, le X Air light, et le MasterLift Tek avec son volume dorsal bien confortable pour le dos
Choisir son détendeur de plongée
Le détendeur de plongée est le système qui permet au plongeur de respirer le mélange contenu dans sa bouteille sous l’eau. Il est composé d’un premier étage raccordé à la bouteille par un système DIN ou étrier, qui réduit la pression (de haute pression en moyenne pression) et d’un deuxième étage qui se place en bouche. Le choix de votre détendeur de plongée répond à plusieurs critères : le type de mélange gazeux utilisé, les conditions de plongée en eaux tempérées ou en eaux froides et le nombre de sorties haute-pression et moyenne-pression.
Il existe deux types de détendeurs, à piston ou à membrane : le premier, simple d’utilisation, est recommandé pour les écoles de plongée et l’initiation. Le second, plus performant et plus confortable comblera les plongeurs réguliers ou confirmés.
Pour éviter les problèmes de givrage, il est essentiel pour les plongées en eaux froides d’opter pour un détendeur certifié froid, conforme à la norme EN250, identifiée par un marquage sur le premier étage.
Ensuite, le mode de compensation du détendeur varie d’un modèle à l’autre et permet de trouver celui qui convient le mieux à votre utilisation. Un détendeur de plongée compensé, voir surcompensé, que ce soit au niveau du premier ou du deuxième étage, permet de conserver une moyenne pression constante tout au long de la plongée, ce qui garantit plus de confort au plongeur, surtout à grande profondeur. Tous les détendeurs Beuchat proposent un Venturi réglable au niveau du deuxième étage pour réduire l’effort inspiratoire.
La plupart des plongeurs utilisent de l’air, mais il existe également d’autres mélanges, comme le Nitrox, enrichi en oxygène : le détendeur nitrox sont alors indiqués.
Pour assurer votre sécurité autant que celle de votre binôme, l’ajout d’un deuxième étage de secours, de couleur jaune pour plus de visibilité, est indispensable. Il se choisit en association avec le détendeur principal et se fixe sur le premier étage.
Enfin, vous devez penser à ajouter un manomètre à fixer à votre premier étage, pour pouvoir contrôler en permanence votre réserve d’air ou de Nitrox. Si vous ne disposez pas d’un ordinateur de plongée, un profondimètre est indispensable pour vous indiquer votre profondeur. Pour plus de maniabilité, il peut être associé au manomètre dans une console analogique.
Le choix de l'ordinateur de plongée fera l'objet d'un prochain article