Comment choisir son équipement de plongée ?
31 mai 2014Comment choisir son équipement de plongée ?
Quelle combinaison de plongée choisir ? Quel ordinateur de plongée choisir ? quel "stab" de plongée choisir ? Quelles palmes de plongée choisir ? Quel détendeur de plongée choisir ?
Autant de questions que l'on peut se poser quand on débute la plongée et quand on souhaite s'y engager sérieusement et investir dans son propre matériel de plongée. Ceci dit pas toujours besoin d'acheter son propre matériel de plongée. Beaucoup de mes clients chez Aquadomia sont très satisfaits de nos offres de formation plongée qui comprennent la location de matériel haut de gamme Beuchat. Le nom est laché, je suis partisan et engagé mais c'est vrai que travailler en étroit partenariat avec ce fabricant français qui plus est marseillais et qui a plus de 80 ans d'histoire est un pur bonheur !
C'est ainsi que de plus en plus nos clients passent leur niveau 1 2 3 4 à Marseille sans même acheter leur matériel de plongée puisque celui que nous leur proposons est au top.
Mais c'est vrai qu'avoir le sien c'est bien. Pour ma part je suis équipé de la tête au pied par Beuchat et j'en suis très satisfait.
Vous voulez acheter votre matériel de plongée ? Voici mes conseils.
Déjà par quoi commencer : je dirais achetez d'abord masque palmes tuba et combinaison, puis l'ordinateur et enfin stab et détendeur. Pourquoi ? Parce que le sens le plus fondamental, la vision doit être votre priorité pour être confort : rien de plus désagréable qu'une plongée pourrie par un masque inadapté... Les palmes deviennent bien vite indispensables si l'on veut ne pas avoir à s'adapter à chaque changement. Enfin la combinaison est ultra précieuse car si elle est bien adaptée elle s'enfilera sans trop de contorsions et d'efforts et elle vous permettra de limiter le froid, cet ennemi qui peut vite vous gâcher une plongée !
Comment choisir votre masque de plongée ?
Si vous avez n'avez pas besoin de verres correcteurs choisissez un masque à une vitre qui vous donnera un si joli visage à photographier sous l'eau, mettant bien en relief votre regard, seul élément d'identification visible sous l'eau ! Je dirais que vos critères de choix doivent être basés sur le champ de vision, particulièrement vers le bas pour consulter manomètre ou trouver un inflateur, le volume réduit et la robustesse du système de réglage des sangles.
Si comme moi vous avez besoin d'adapter des verres correcteurs alors partez sur un masque à 2 verres. Quelle matière choisir ? Tous les masques sont désormais en silicone mais sont soit opaques soit transparents. L'avantage de la transparence est d'offrir beaucoup de luminosité et celà vient encore élargir le champ de vision puisque vous devinez les formes au travers de ce que l'on appelle la jupe. L'inconvénient est un effet reflet lorsque la luminosité est forte. Une jupe opaque noire ou de plus en plus couramment blanche permet d'éviter ce problème de réfraction mais vont vous imposer des rotations de la tête plus importantes pour appréhender votre environnement.
Le conseil avant utilisation pour la première fois : le fameux recouvrement de dentifrice que l'on laisse agir puis que l'on rince en frottant pour enlever les dépôts laissés lors de l'ajustage du silicone et qui sont responsables de cette si désagréable buée. Ceci dit les fabricants sont en train d'imposer des temps de séchage à la fabrication permettant de limiter ce problème si handicapant lors des premières plongées !
Comment choisir vos palmes ?
La palme la plus polyvalente reste la palme réglable, c'est à dire celle qui comporte des sangles et se porte avec des botillons. Son gros avantage réside dans ses qualités "tout terrain" : bonne pour la plongée, pour la nage... et pour la marche ! En effet le fait de porter des botillons en néopréne (généralement 4 à 5 millimètres.... bien chaud !) à semelle épaisse vous permet de crapahuter sur les chemins et rochers sans craindre d'endommager votre matériel. Pour bien la choisir, privilégiez un modèle suffisamment ferme avec un système de sangles robustes aisément remplaçable en cas de casse. Un sanglage qui semble fragile ou compliqué est à écarter, celà sera synonyme d'une plongée annulée en dernière minute un jour ou l'autre pour cause de palme inchaussable.
La palme chaussante reste la préférée des puristes tant elle épouse bien la forme du pied chaussé de son indispensable chausson de 2 à 4 millimètres... Une merveille pour la nage et la performance. Si en plus vous choisissez des palmes dites "de chasse" aux allures démesurées alors là c'est la découverte de la nervosité et de la réactivité à l'état pur ! Inconvénient : leur encombrement et la fragilité des chaussons qui sont à renouveler régulièrement !
Comment choisir votre tuba ?
Là je vais être directif : prenez un tuba simple et large pour faciliter le travail respiratoire, si possible flexible de façon à pouvoir le plier dans une poche. Inutile d'investir trop dans cet accessoire, c'est le premier que l'on perd !
Comment choisir votre combinaison de plongée ?
Choisissez la plus facile à enfiler et celle qui vous maintient le mieux au chaud !
Pour celà je conseille un modèle à fermeture frontale beaucoup plus facile à gérer seul, en une seule pièce pour faciliter l'enfilage, avec cagoule intégrée qui vous évitera de l'oublier ou de la perdre.
Si vous ne plongez que sous les tropiques une combinaison 3 à 5 mm à cagoule séparée suffira, pour des eaux tempérées comme à Marseille privilégiez une 7 millimètres. Bien sûr il vous faut des manchons aux poignets et chevilles pour limiter les entées d'eau, si possible du néoprène plus flexible au niveau des articulations et des doubles coutures de qualité.
Personnellement je préconise les combinaisons dites "humides" mais elles ne conviendront pas aux plus frileux qui pourront se tourner vers les combinaisons semi étanche qui protégent mieux de l'eau et donc du froid, mais avec une fermeture éclair qui offre moins de souplesse. Un inconvénient pour la nage.
Le top du top pour plonger en eau froide ou pour les très frileux reste la combinaison étanche ou sèche. Il en existe de deux types : celles en néoprène et celles en toile. Toutes les deux sont un calvaire si vous les mettez en plein soleil : on cuit à l'intérieur !
Les combinaisons sèches en néoprène qui protégent de l'eau et du froid sont souvent plébiscitées pour leur souplesse et leur ajustement près du corps et le fait qu'elles ne nécessitent que des "sous vêtements" de faible épaisseur de type lycra ou polaire. Mais pour moi leur inconvénient majeur réside dans leur rétention d'humidité (condensation, transpiration...) qui les transforme en cloaque en utilisation intensive sans séchage ultra minutieux... et aucun fabricant ne vous dira comment la laver pour faire disparaître l'odeur de fennec !
Les combinaisons sèches en toile présentent l'inconvénient d'un hydrodynamisme peu optimisé et d'une gestion nécesitant plus de pratique avec du lest assez lourd mais d'une polyvalence plus grande et surtout d'un entretien bien plus facile. La panacée à mon avis est d'avoir une combinaison étanche en toile extensible avec fermeture frontale et des manchons en latex (prévoir de les changer une fois par an c'est super fragile et ne supporte ni chaleur ni hydrocarbure) ou mieux en silicone ! La protection du froid va dépendre uniquement du vêtement que vous mettrez en dessous, les fameuses "souris", comparables à des combinaisons de ski confortables avec sur couche hydrophobe et intérieur moelleux ! Un véritable pyjama confort...
Comment choisir son ordinateur de plongée ? A l'heure actuelle à peu près tous les modèles se valent. Les critères de choix vont donc être basé sur la lisibilité, l'intuitivité des menus, la possibilité d'évoluer sur la gestion de plusieurs nitrox (un pour la plongée un pour les paliers comme vous l'apprendrez lors de votre formation nitrox avancé), l'autonomie de la pile ou batterie et son mode de changement, et bien sûr le look. La gestion du stock d'air est un plus quand l'on sait que le souci majeur en plongée est la panne d'air au palier ! L'affichage luminescent apporte un vrai confort mais attention à l'autonomie et au mode de recharge. Le modèle de décompression utilisé a relativement peu d'importance, ils se valent à peu près tous désormais. Quasiment tous les ordinateurs se portent au poignet, on peut aussi en trouver en "console" intégrée avec le manomètre - impossible de l'oublier ainsi - mais gare à la casse si une bouteille de plongée tombe dessus !
Personellement j'utilise un voyager 2G produit par Beuchat que je fixe directement sur le tuyau d'inflation de mon gilet pour ne jamais l'oublier et il tient le choc toute l'année sur 500 plongées sans problèmes. Il fonctionne bien , reste lisible quoique piègeux car dès qu'il affiche un palier à 6 m ou plus il faut appuyer sur un bouton pour voir le temps total de remontée. Par contre pas très intuitif pour modifier les gaz ou consulter l'historique, il faut de l'entrainement et de la patience !
Pour choisir un ordinateur de plongée, le look aussi est important et là rien ne vaut à mon goût les belles montres ordinateurs que différents marques produisent et qui peuvent se porter dans la vie de tous les jours. Elles présentent l'avantage d'un produit valorisant, l'inconvénient d'une lisibilité plus réduite. J'ai personnellement choisi un petit condensé high tech d'une marque italienne peu diffusée, la Idive Reb de Dive System qui combine montre, boussole et gestion de tous les gaz possibles y compris trimix en circuit ouvert et recycleur, on peut même y brancher un accessoisre permettant de réaliser l'analyse nitrox ! Rechargeable par port USB, look carbone... idéal pour frimer et qui plus est encore relativement accessible vu les fonctionnalités : moins de 1000 euros !
Comment chosir son détendeur de plongée ?
Choisissez un détendeur d'une grande marque, avec une fixation DIN à visser bien plus robuste et légère que l'ancien système à étrier. Pour garantir un confort constant quelque soit la pression de la bouteille et la profondeur prenez un modèle dit compensé au premier étage (celui qui se visse sur la bouteille) et au deuxième étage (celui que l'on met dans la bouche). Le mieux est aussi d'avoir un détendeur fait pour les eaux froides, il sera ainsi tout terrain et vous permettra d'éviter le phénomène désagréable du givrage qui génère panique de par l'afflux continu d'air et le vidage de la bouteille quasi immédiat. Membrane ou piston ? Peu importe ils fonctionnent tous les 2 très bien. Personnellement j'utilise un détendeur Beuchat VR200 Soft Touch HF : un super produit qui est fabriqué directement à Marseille même !
Comment chosir son gilet stabilisateur de plongée ?
Le plus léger possible si c'est pour voyager, avec des poches à lest intégré pour ne pas vous casser le dos avec une ceinture et si possible en volume dorsal de manière à goûter le plaisir de se sentir porté par votre bouteille et limiter ainsi les douleurs lombaires !!! Des anneaux solides en métal seront vraiment un plus pour arrimer votre matériel. Personnellement j'utilise la Master Lift Tek Beuchat et c'est un vrai régal au quotidien en utilisation, même si pour des déplacements c'est plutôt lourd et encombrant... il faut bien faire des choix !!
Bien sûr un compagnon vite indispensable sera le phare de plongée. Maintenant il existe plétore de modèles compacts à Led très performant, attention à leur robustesse car c'est un accessoire au budget important.
J'espère vous avoir éclairé sur les critères de choix importants pour votre matériel de plongée. Si vous envisagez une formation de moniteur de plongée au sein d'Aquadomia, que ce soit pour une formation niveau 4 initiateur E2, une formation OWSI ou une formation moniteur de plongée TEK, sachez que nous vous proposons en partenanarit avec l'Espace Beuchat un pack équipement complet pour moniteur de plongée avec une promotion exceptionnelle et exclusive à -30 % !!!