Dans les semaines à venir à Marseille : formations Recycleurs - Biologie - Dive Master - Open Water - Niveau 4 - Initiateur - Master Scuba Diver.

 

Le mois d'avril et les premiers jours de mai ont été l'occasion d'enchaîner des formations variées, instructives et divertissantes.

Inutile de dire que toutes ces formations laissent une grande et large part à l'exploration sous-marine, indispensable pour engranger de l'expérience.

Peut-être aurais-je la chance de vous emmener sur le site (réservé aux niveau 2 et plus) dont je parle ci-dessous lors des formations Dive Master, Niveau 4, Niveau 3, Biologie, Initiateur et Recycleur prévues en mai et juin ?

Je félicite au passage Xavier, Moniteur de ski, qui a ajouté une corde à son arc en suivant une formation combinée Dive Master et Niveau 3, qui sera complétée en septembre de l'instructorat PADI. Je remercie également de leurs efforts Jean et Olivier qui sont venus suivre un premier stage de préparation niveau 4. J'adresse également tous mes encouragements à Thomas actuellement en formation niveau 3 qui projette une carrière de moniteur !

Je ferais aujourd'hui un arrêt sur image sur l'épave du Liban, à près de 38 mètres au plus profond, qui nous a réservé de belles surprises ces derniers temps : trio de mérous, lous immenses... et tout n'est pas dit dans l'histoire !!! La dernière fois c'était hier matin, avec Pierre qui finalisait son niveau 3 ainsi que sa passerelle Rescue Diver.

Voici quelques infos sur l'épave reprise sur le site du GRIEME, lui même inspiré de Sub Océan, portrait d’épaves de Jean Pierre Joncheray et Urs Brummer

Le LIBAN se trouve sur la face sud de l’île Maïre. La proue contre les Farillons du large, la poupe orientée vers Tiboulen de Maïre. Paquebot en fer de 2308 tx, long de 91 m, large de 11 m, mû par une machine à vapeur de 2150 ch à triple expansion Construit en 1882 à Glasgow aux chantiers Napier, le LIBAN était un ancien des campagnes de Madagascar et de Chine.

(belle image reprise sur le site du GRIEME, j'espère qu'ils ne m'en voudront pas)

Le 7 juin 1903, à 11h30, le LIBAN part du port de Marseille pour Bastia en Corse. Le commandant Lacotte et son second, Rolland, ont un équipage de quarante trois personnes dont vingt-deux Corses. Il y a à bord, vingt sept sacs de courrier, cent quarante huit passagers munis de billets et un certains nombre d’autres passagers en cours de régularisation. Il fait un temps splendide, la mer est calme, de nombreuses barques de pêche se trouvent dans la rade.
Lorsque le LIBAN double Tiboulen de Maïre, se présente en face en provenance de Livourne, Nice, Toulon, le paquebot INSULAIRE, affrété par la même compagnie. Les deux navires sont cap sur cap, et préviennent chacun qu’ils infléchissent leur route sur tribord. Si la manoeuvre du LIBAN est franche, celle de l’INSULAIRE est limitée par la présence de l’île sur sa droite. Le commandant du LIBAN, interprétant cette difficulté de virer franchement à droite comme un virage à gauche, commet l’irréparable : il commande « A bâbord toute », et présente ainsi son flanc à l’INSULAIRE qui l’éperonne au niveau du mât de misaine.

Il est 12h10. Le LIBAN va couler. Dans les dernières minutes qu’il reste, le comandant LACOTTE tente de l’échouer en équilibre sur la passe des Farillons. Dans un dernier effort, le paquebot s’en rapproche, mais trop rempli d’eau, il s’enfonce, la poupe se relève, et bientôt l’hélice sort de l’eau. Le navire n’est plus manoeuvrable et c’est le drame… Les passagers massés sur le pont du navire à l’arrière, sous les bâches les protégeant du soleil, ne savent pas que ces toiles les piégeront pour toujours, les entraînant au fond. 

En juin, par mer calme, au milieu de la journée, le nombre des victimes dépassera les craintes les plus pessimistes !
La compagnie l’estime à quatre-vingt dix environ ! très vite, les secours arrivent : il y a là le PLANIER, le BALKAN, le BLESCHAMP, le RALSOUZI, une multitude de barques de pêche. L’INSULAIRE, faisant eau, fuit vers Marseille, on le lui reprochera plus tard.

 

Voulez-vous vous aussi goûter aux charmes de la formation laissant une part majeure à l'exploration ?

Alors pourquoi ne pas le faire lors du stage recycleur d'exception que j'organise du lundi 18 juin au jeudi 21 juin avec la participation exceptionnelle de Pierre Martin Razi, moniteur de plongée émérite et rédacteur en chef de subaqua, la première revue du monde subaquatique ?

A très bientôt !

 

http://www.aquadomia.com
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