Bravo à Julia, Véronique, Murielle et Steeve! 

Il faut dire que même si ils ont encore beaucoup de progrès à faire, leur progression se fait sentir dans ce challenge impressionnnant qui m'a été confié par la structure amie et partenaire Palm Beach Plongée pour les former d'ici juillet au niveau 4, en quelques week-end.

Il faut dire que préparer des plongeurs au plus haut niveau de plongeur n'est pas une gageure. J'hésite toujours quand on me propose de morceler une préparation sur quelques week-ends, mais c'est vrai qu'avec des profils de plongeurs motivés et expérimentés, c'est tout à fait réalisable et là je dis bravo à Patrick Brissac, gérant de la structure Palm Beach, pour avoir su détecter ces talents.

Avec chacun un minimum de 150 plongées et près de 1200 pour la plus expérimentée, il faut dire que je ne m'adresse pas à des débutants ! Mais le chemin n'est pas si facile pour autant : d'une attitude de plongeur chevronné que peu de choses impressionne, il va falloir adopter le comportement d'un futur guide de palanquée, être attentif, très attentif, au confort et à la sécurité des plongeurs moins expérimentés qu'ils vont accompagner et dont ils seront responsables. 

Et puis quand on prépare le niveau 4 il ne faut pas se reposer sur ses lauriers. Au  niveau physique d'une part : nager un 800 mètres, ce n'est pas très difficile mais quand il est chronométré et que derrière s'enchaîne d'autres challenges et épreuves tout aussi exigeants, il faut pouvoir assurer. C'est là que bonne préparation physique et hygiène de vie prennent tout leur sens, à l'image de tout bon moniteur qui se doit d'être exemplaire et en mesure d'assurer quoi qu'il arrive. Il n'y a qu'à voir l'état d'endormissement de Julia en fin de week-end pour comprendre que préparation niveau 4 et sortie du samedi soir ne font pas bon ménage...

Au  niveau technique aussi la formation est exigeante :quoi de plus rageant de constater que tout aussi expériementé que l'on puisse être on ne réussit jamais sans préparation les exercices de styles imposés par les épreuves, telles que les démonstrations de sauvetage, les remontées sur expiration (sans embout) de 20 mètres, la stabilisation parfaite à 40 mètres sans masque, et la réaction adaptée à une situation quelle qu'elle soit en plongée profonde ! 

Enfin au niveau théorique comme le disent eux-même les éléves ce n'est pas très difficile mais encore faut-il travailler. En effet j'ai beau avoir affaire à des profils plutôt très bon en capacités intellectuelles, aucun ne fait le travail personnel demandé. Résultat des courses c'est la catastrophe et malheureusement je ne peux pas faire de miracles : pour accéder à ce niveau de formation réservé à l'élite des plongeurs, il faut vraiment être acteur de sa formation et s'investir dans un travail personnel très important afin de bénéficier des éclairages de son moniteur sur les points d'ombres. En quelques week-end il est impossible de combiner exercices phyqiques, plongées techniques et d'y ajouter l'enseignement théorique : ceux qui croient à celà vont droit au mur ! Une formation accélérée ne tient là route que si l'élève met lui même le pied à l'étrier, enfonce la pédale d'accélérateur et s'investit fortement dans de l'apprentissage à domicile.

Donc message personnel pour Julia, Véronique, Murielle et Steeve : c'est bien mais vous n'y êtes pas encore alors bon courage pour votre appentissage et préparation personnelle.... même si votre entourage vous boude parce que vous ne pensez que niveau 4, le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Comme lorsque je vous encourage sur l'épreuve mannequin : GO !  GO ! GO ! Et impressionnez moi le week-end prochain.

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